Investissements durables dans l'agriculture africaine
Détails du projet
Durée
1 juillet 2012 - 31 décembre 2024
Partenaire(s) de développement
Fonds d'investissement pour l'agriculture et le commerce en Afrique (AATIF) et Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE)
Référence
GLO/12/08/AAT
Contact
socialfinance@ilo.org
Détails additionnels
Accéder au tableau de bordContexte
Plus de 50 % de la population africaine vit dans des zones rurales, qui recèlent un potentiel considérable de croissance économique et de moyens de subsistance. Cependant, les zones rurales sont également caractérisées par de graves problèmes de travail décent : taux de chômage et de sous-emploi élevés, niveaux élevés d'emplois temporaires ou occasionnels, protection sociale limitée, prévalence du travail des enfants, en particulier dans l'agriculture, faibles niveaux de syndicalisation et mauvaises conditions de travail en général. De plus, les zones rurales sont chroniquement mal desservies par les prestataires de services financiers, ce qui constitue un facteur limitant le développement économique. Même lorsque les services financiers sont accessibles, les données montrent que les préoccupations sociales ne sont souvent pas pleinement intégrées dans les décisions de financement et dans la prestation des services.Objectif
S'efforçant de libérer le potentiel de l'agriculture sur une base durable, le gouvernement allemand, en collaboration avec sa banque de développement KfW et la Deutsche Bank, a créé le Fonds d'investissement pour l'agriculture et le commerce en Afrique (AATIF) en 2011. Ce partenariat public-privé innovant vise à fournir une meilleure sécurité alimentaire et à créer des emplois et des revenus pour les agriculteurs, les entrepreneurs et les travailleurs en investissant patiemment et de manière responsable au sein de chaînes de valeur locales efficaces.Depuis 2012, l'OIT collabore avec l'AATIF pour améliorer l'impact social des investissements agricoles. En 2013, le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) a rejoint la collaboration, ajoutant une expertise sur les questions environnementales.
Activités
Phase I : Élaboration d'outils d'évaluation des investissements durables
Au cours de la première phase du projet, l'OIT a élaboré une méthodologie d'évaluation des risques et des impacts sociaux et environnementaux des investissements agricoles. L'OIT a testé la méthodologie sur 15 projets dans 11 pays et a affiné le processus. En outre, l'OIT et le PNUE ont conseillé l'AATIF dans la mise à jour de ses directives de sauvegarde sociale et environnementale et dans l'établissement d'un cadre de suivi et d'évaluation. Réalisant que de nombreux projets candidats au financement de l'AATIF manquaient de capacité sociale et environnementale, l'OIT a commencé à offrir une assistance technique à petite échelle pour permettre aux institutions partenaires d'apporter des améliorations sociales et environnementales.Phases II et III : Établir un impact et renforcer les capacités pour un investissement durable
Les phases suivantes du projet ont élargi la collection d'outils d'évaluation en ajoutant la dimension de suivi. En outre, tous les partenaires de la collaboration ont intensifié leurs efforts pour mettre en œuvre le cadre d'évaluation par le biais d'évaluations rapides, d'études sociales et environnementales et d'une évaluation d'impact. L'OIT était chargée d'appuyer techniquement toutes les études visant à établir l'impact sur le développement d'un instrument de financement mixte comme l'AATIF. L'OIT a également élaboré une stratégie de renforcement des capacités avec des supports de formation connexes sur la gestion des risques et des impacts sociaux et environnementaux pour le financement agricole.Phase IV (actuelle) : Gestion de la durabilité
La phase actuelle du projet a repositionné le rôle de l'OIT et du PNUE en tant que conseiller en durabilité de l'AATIF. La phase IV s'appuie sur les résultats et les enseignements des phases précédentes et vise à accroître la portée au sein du secteur financier et le long de la chaîne de valeur agricole en renforçant leur capacité à créer un impact social, environnemental et de développement positif. La phase IV consiste à (a) élargir la méthodologie d'évaluation sociale et environnementale, (b) établir l'impact créé par les investissements d'impact de l'AATIF, (c) renforcer les capacités de l'AATIF et de ses institutions partenaires, (d) communiquer et diffuser les résultats du projet, et (e) développer du matériel de formation à la gestion de la durabilité pour un public plus large intéressé par la finance agricole responsable.Portefeuille AATIF
Le tableau ci-dessous résume les principales caractéristiques des sociétés du portefeuille de l’AATIF ainsi que leurs activités et chaînes de valeur en 2022 :Portefeuille | Localisation | Activités |
Investissements directs et intermédiaires
|
Benin, Nigeria et Tanzanie | Commerçant en graines de soja et de tournesol |
Côte d’Ivoire | Commerçant en cacao | |
Kenya | Fournisseur d'intrants pour le secteur de l'élevage | |
Panafricain (focus : Malawi, Mozambique et Tanzanie) | Transformateur et négociant de produits agricoles | |
Senegal | Transformateur d'oignons | |
Tanzanie | Processeur de blé | |
Zambie | Transformateur de maïs et de soja | |
Zambie | Producteur de blé, de maïs et de soja | |
Zambie | Transformateur de blé et de maïs | |
Zambie | Producteur d'huile alimentaire | |
Institutions financières
|
CEDEAO | Banque régionale de développement |
Côte d’Ivoire | Banque universelle | |
Nigeria | Banque universelle | |
Nigeria | Banque universelle | |
Tunisie | Institution de microfinance | |
Zimbabwe | Banque universelle |
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